#537 • Macallan Lumina

41.3% alc./vol.
Distillerie Macallan, Craigellachie, Speyside, Écosse

Ça fait un bail qu’on ne s’est pas tapés un scotch de péteux par excellence, un bon vieux Macallan. Merci à Québec Whisky pour cette belle dégustation de pandémie avec de belles affaires qui coûtent cher.

On y va avec une édition uniquement disponible en boutique hors-taxes, le Macallan Lumina (Non, Steve, pas le minivan).

C’est un whisky vieilli en fûts de sherry espagnol aussi bien qu’en fûts de chêne américain, Macallan aimant de plus en plus diversifier l’origine de ses fûts, tout en faisant grimper insidieusement les prix de détail.

Comme ça faisait longtemps que je n’avais pas cité mon chum de brosse Sir Winston Leonard Spencer Churchill (1874-1965):

Ce n’est pas la lumière qui manque à notre regard, c’est notre regard qui manque de lumière.

Doré assez léger rappelant le Macallan Gold et le 12 Double Cask.

Nez:
L’épine dorsale du malt de Macallan est bien là, mais à l’image de ses expressions plus disons « paresseuses » (oui, Gold, c’est toi que je regarde), on dirait qu’une certaine maladresse s’installe. Morsure d’alcool abrupte, quelques fruits nappés de miel. Pommes vertes et herbe. Melon, vanille et caramel. Le fait de le laisser respirer m’apaise et me réconcilie un peu.

Bouche:
Menthe fraîche, caramel et melon. Bois et fruits des champs. Quelques épices. Le malt se perd un peu dans l’expérience. Assez jeune comme traitement, palette décousue. Non.

Finale:
Assez astringente et épicée sur les bords. Retour du bois vert et de la pomme. La texture, qui ne partait déjà pas d’une super position, est en déconfiture, de plus en plus insipide d’une seconde à l’autre.

Équilibre:
Au prix et à la rareté que sont les embouteillages de Macallan, on est en droit de s’attendre à de la bombe. Parfois oui, je le concède, mais de plus en plus souvent on essaie de nous en passer des p’tites vites. Malheureusement une autre « attrape » du marché duty-free.

Note: ★★★★★