#500 • Johnnie Walker Black Label • The Director’s Cut • Blade Runner 2049

49% alc./vol.
Groupe Diageo, Kilmarnock, Ayrshire, Écosse

Wow, on termine l’année en beauté avec un blend tout spécial pour ma 500e review!

En 1982, dans le film-culte Blade Runner, de Ridley Scott, se retrouvait une petite vedette discrète. Une bouteille futuriste de Johnnie Walker Black Label accompagnait Rick Deckard dans ses mystérieuses réflexions. 35 ans plus tard, Diageo a reniflé la piste des billets verts et a créé un nouveau Johnnie Walker Black Label pour la suite anticipée du film, Blade Runner 2049.

Johnnie Walker Black Label The Director’s Cut est un blend produit en édition limitée, élaboré par le Master Blender Jim Beveridge en collaboration avec le réalisateur de la décénnie, notre bien de chez nous Denis Villeneuve. Ce blend expérimental serait inspiré par Blade Runner 2049, et présenté dans une nouvelle bouteille au look futuro-constructiviste-bauhaus-cyberpunk.

Cet embouteillage titre à 49% d’alcool, une référence à 2049 bien sûr. Le film original de 1982 ayant lieu dans le Los Angeles futuriste de 2019, ceci est un peu ma date butoir pour la parution de cet article…

Comme le disait si bien l’acteur néerlandais Rutger Hauer (1944-2019):

I’ve seen things you people wouldn’t believe. Attack ships on fire off the shoulder of Orion. I watched C-beams glitter in the dark near the Tannhäuser Gate. All those moments will be lost in time, like tears in rain. Time to die.

Nez:
Plus ample et raffiné que le JW Black régulier. L’idée de crinquer le taux d’alcool à 49% est peut-être un gimmick au départ, mais dans l’absolu ça sert la cause admirablement. Malt, raisins et vanille entourés de douce fumée. On sent à peine le grain. Miel et pommes, cacao et cuir. Très bel assemblage.

Bouche:
JW Black sur les stéroïdes. Miel et vanille, épices et chêne. On sent bien la rampe d’alcool, le choix de le laisser à plus de 40% est la meilleure décision qu’on pouvait prendre. Les saveurs sont on ne peut plus riches et omniprésentes. Fumée et cuir au loin. On goûte un fond de Caol Ila vers la fin.

Finale:
Belle et douce descente sur la planche de chêne. Épices, vanille, cuir, orange, raisins et pommes bien croquantes. Thé noir, réglisse et poivre. Légère tourbe qui perdure malheureusement juste pas assez longtemps. On en redemande!

Équilibre:
Ce qui pouvait sembler n’être qu’un coup de marketing au départ se dévoile finalement comme un blend d’une qualité surprenante! Taux d’alcool audacieux, savoir-faire d’un des plus grands fabricants de blends au monde, branding futur-noir… Il n’y a rien ici pour me déplaire! It’s too bad she won’t live. But then again, who does?

Note: ★★★★