#090 • Knockando Slow Matured 18 ans

43% alc./vol.
Distillerie Knockando, Knockando, Speyside, Écosse

Ho ho, une fois de plus, le web photoshoppé

Merci encore à Chantal pour ces mignonnettes de Knockando uniquement disponibles dans les Europes. Aujourd’hui, le Knockando Slow Matured 18 ans.

J’ai déjà beaucoup parlé de la distillerie dans mon dernier article, mais j’avais omis un fait intéressant. Les entrepôts de Knockando font office de foyer pour la remarquable sélection de fûts qui ont entré dans la composition du blend J & W Ultima. C’est un assemblage de 128 whiskys différents, 116 de malt et 12 de grain, qui fut crée en 1994 pour commémorer les 500 ans de l’invention du Scotch Whisky.

Comme l’a si bien mis en paroles le seigneur de guerre japonais Saitō Dōsan:

Des cinq sens que possède l’homme, le plus précieux est le sens commun…

Beaucoup plus orangé et profond que le 12 ans.

Nez:
Plutôt faible, chêne avec une touche de sherry. Notes d’amande et de vanille.

Bouche:
Miel, vanille et épices. Extrêmement doux. Il faut croire que le temps adoucit les moeurs. Quelques touches de noisette et de fruits secs.

Finale:
Veloutée. Aucune brûlure d’alcool. Le bois reste un peu mais il est bien le dernier à rester à la fête.

Équilibre:
Très doux. Son six ans supplémentaire lui a enlevé un brin de mordant. Bien que ce serait un bon choix pour initier un débutant au scotch, ce serait aussi un peu dispendieux et laborieux à obtenir…

Note: ★★★★★

#089 • Knockando Season 12 ans

43% alc./vol.
Distillerie Knockando, Knockando, Speyside, Écosse

Encore une fois, dû à un impondérable de type je n’ai pas la bouteille, voici une photographie (habilement modifiée) trouvée dans les interwebs.

Merci à Chantal pour avoir partagé avec moi des mignonnettes de malt plutôt rares de ce côté-ci de l’atlantique, j’ai nommé le Knockando. Aujourd’hui je parlerai de l’expression de 12 ans, préférant garder le 18 pour la prochaine critique.

La distillerie Knockando a été fondée en 1839 près de son village éponyme. Son nom est tiré du gaélique Cnoc an Dhu, qui veut dire « petite colline noire ». Ce fut aussi la première distillerie à utiliser l’éclairage électrique, dès 1905. Elle appartient aujourd’hui au géant Diageo.

C’est pour ne pas porter à confusion qu’une autre distillerie écossaise, Knockdhu, a choisi de changer le nom de son single malt pour le maintenant célèbre anCnoc.

Comme le disait si bien Saint-Jean-Baptiste, parce qu’après tout, c’est fête nationale aujourd’hui:

A quoi reconnaît-on un personnage réussi ? Quand son nom propre devient un nom commun…

Couleur miel doré un peu pâle.

Nez:
Très fragrant, il s’y passe beaucoup de trucs. Fruité. Miel bien annoncé par la couleur. Herbe fraîchement coupée. Soupçon de tourbe enterré sous une montagne de céréales maltées. Notes d’amande.

Bouche:
Les saveurs tardent un peu à se faire goûter. On commence par le miel, rattrapé rapidement par un tsunami de citron. Nous laisse ensuite avec des céréales bardées de noisettes et d’amandes.

Finale:
Timide. L’orge et les agrumes persistent, noyés dans le miel sucré. Très frais.

Équilibre:
Beaucoup de variété au nez, moins en bouche, et peu en finale. J’aime bien, quand même très « terrain de camping »…

Note: ★★★★★