#189 • Nikka White Pure Malt

43% alc./vol.
Distillerie Nikka, Yoichi, Hokkaidō et Aoba-ku, Sendai, Préfecture Miyagi, Japon

Pour fermer la boucle des vatted malts de Nikka lors de la soirée japonaise du 25 février dernier au Club de Scotch Whisky de Québec, nous avons ouvert le Nikka White Pure Malt.

En 1969, une seconde distillerie de Nikka, Miyagikyo, voit le jour à Sendai en Honshū. On lui doit des malts plus doux et sucrés que ceux de sa grande soeur Yoichi. Alors pourquoi ne pas faire de succulents blends avec tout ca?

Conclusion d’un trio de vatted malts appelé par ses couleurs, le Nikka White est issu de différents lots de single malts de Nikka, le Miyagikyo et le Yoichi. Son côté plus raide et tourbé nous autorise à spéculer qu’il est composé en grande partie de Yoichi.

Comme l’a si bien dit à quelques reprises l’écrivain américain Howard Phillips Lovecraft (1890-1937) :

Le poème n’est point fait de ces lettres que je plante comme des clous, mais du blanc qui reste sur le papier.

Couleur de la pureté de l’or inca.

Nez:
Bien que les descripteurs suivants peuvent paraître saugrenus, gardez en tête que c’est un méchant bon whisky. On commence sur de la gomme au savon cachée derrière un mur de tourbe, et on boucle le tout avec des céréales sucrées et leur boîte de carton mouillée.

Bouche:
Tourbe vanillée. Herbe et épices. Agrumes bien campés sur une douce fumée.

Finale:
Pneu brûlé sur nectarine et pêche parmi un torrent d’épices.

Équilibre:
Le plus tourbé et orangé des vatted malts de Nikka. Cette combinaison gagnante n’est pas sans rappeler les expressions cosmiques d’Ardbeg, notamment le Galileo.

Note: ★★★★★